Haïti-Insécurité : Où est passé le budget de guerre ? s'interroge SPNH-17

Dans un contexte où la crise sécuritaire ne cesse d’aggraver dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince alors que les autorités concernées multiplient les voyages « officiels », le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) se demande : où est le budget de guerre longtemps soutenu par le Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ?

Alors que les gangs armés terroristes maintiennent leurs assauts dans Port-au-Prince et ses environs, les autorités concernées semblent incapable de trouver la bonne formule pour endiguer la violence. Pendant ce temps, les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ainsi que ceux du gouvernement multiplient des voyages officiels dans le but de rencontrer des partenaires en vue d’une résolution de la crise sécuritaire.

Après environ une semaine de séjour à Washington où il a rencontré des « partenaires », le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé a effectué son grand retour en Haïti. À l’occasion, le locataire de la Primature a donné un point de presse au salon diplomatique de l’aéroport International Toussaint Louverture pour présenter son bilan. 

Pendant que le chef du gouvernement vante les bienfaits de son voyage officiel aux États-Unis, plusieurs localités ont fait l’objet d’attaques de gangs armés dans la nuit du jeudi 17 juillet au vendredi 18 juillet. Une situation dénoncée par le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17)

« Pendant que les autorités festoient, voyagent quand elles veulent, les policiers ainsi que la population civile courent les rues sous la menace des balles assassines » a fait savoir SPNH-17.

Dans une note publique, l’organisme syndicale au sein de l’institution policière s’est interrogé sur l’établissement d’un budget de guerre longtemps soutenu par le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean. 

« Où est passé le budget de guerre ? » a lâché la structure.

« Où sont les matériels promis à la Police Nationale d’Haïti (PNH) et aux Forces Armées d’Haïti (FAD’H) ? Où sont les drones kamikazes ? » a-t-elle ajouté.

Le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti en a profité pour appeler les agents de l’ordre de s’unir dans le but de contrecarrer l’offensive des bandits armés terroristes.

La Rédaction