L’ONI face à l’avenir : entre révolution identitaire et ambition numérique

Deux décennies après sa création, l’Office National d’Identification ne se contente plus de regarder le passé avec fierté : il scrute l’avenir avec appétit. Dans les tiroirs de l’ONI, il n’y a pas de poussière, mais des codes, des scans et une foi tranquille en une identité universelle, numérique et protectrice. L’ONI n’administre plus des cartes, il orchestre une citoyenneté augmentée.

Dès la naissance, une empreinte républicaine
Fini le vide administratif de l’enfance ! Le projet d’identification biométrique des mineurs dès la naissance est une petite révolution de berceau. Dès 5 ans, les enfants disposeront d’une carte sécurisée avec BioQR Code, sésame vers l’école, la santé, et les droits fondamentaux. Une évolution douce, mais décisive, pour casser les chaînes de l’exclusion invisible.

Ce n’est pas un gadget : c’est une promesse d’égalité gravée dans le silicium. C’est aussi une manière de dire à chaque enfant : tu comptes, tu existes, tu es reconnu.

Vers une citoyenneté 4.0

La modernité ne s’arrête pas là. L’ONI s’apprête à injecter l’eKYC dans le système financier national. Ouvrir un compte bancaire ? Demander un prêt ? Recevoir une aide publique ? Tout cela pourra se faire en ligne, en temps réel, sans file ni frustration, grâce à une identification instantanée.

Et demain ? Une identité numérique nationale complète : signature électronique, démarches dématérialisées, protection des données. Il faudra bien sûr des garde-fous, des lois, des pare-feux… mais l’infrastructure est en marche.

Ce n’est plus de la science-fiction : c’est le réel administrative. L’ONI s’impose ainsi comme un acteur de progrès institutionnel, transformant les tracasseries d’hier en clics utiles. L’identité, jadis figée sur un carton plastifié, devient fluide, dynamique, citoyenne. L’avenir n’est pas à construire : il est déjà en train de se coder.

Emmanuel Louissaint