L'ONI étend la production de la carte d'identification, trois villes et la diaspora concernées

L’Office Nationale d’Identification (ONI) a étendu la production de la carte d’identification dans un souci d’accessibilité. À côté de Port-au-Prince, trois autres villes du pays sont désormais concernées par le service de l’organisme public. C’est également le cas dans la diaspora.

Si l’accès à la carte d’identification nationale demeure un véritable casse-tête, notamment pour ceux qui vivent dans les localités éloignées de la capitale haïtienne, ce document reste tout de même important. C’est la raison pour laquelle l’Office National d’Identification (ONI) a étendu la production de la carte d’identification dans un souci d’accessibilité et d’efficacité.

Reynold Guerrier, Directeur Général de l’institution, a récemment annoncé l’ouverture prochaine de quatre centres d’impression supplémentaires de cartes d’identification dans trois grandes villes du pays et dans la diaspora. 

Selon le responsable de l’Office National d’Identification (ONI), à côté de Port-au-Prince, des villes comme Cap-Haïtien, Saint-Marc et Les Cayes seront chacune dotées de leur propre centre de production. Ce qui est aussi le cas pour la ville de New York, aux États-Unis.

« Ce processus permettra de mieux répondre aux besoins croissants des populations des localités éloignées ainsi que celles vivant à l’étranger » a-t-il précisé.

Parallèlement, Guerrier a indiqué que le centre d’impression de cartes d’identification qui sera inauguré dans la Deuxième Ville du pays sera le premier à être opérationnel dans cette nouvelle phase de décentralisation lancée par l’Office National d’Identification (ONI).

Le directeur général de l’ONI a souligné que ce processus vise non seulement à faciliter l’accès de la carte d’identification aux résidents des localités éloignées, mais aussi à moderniser l’appareil administratif de l’institution.

Cette démarche mise en branle au sein de l’Office National d’Identification (ONI) intervient dans un contexte marqué par l’aggravation de la crise sécuritaire dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans d’autres villes de province. Dans certains endroits contrôlés par les brigades civiles, des individus qui ne sont pas en mesure de s’identifier faute d’une carte d’identification se font lynchés, alors qu’ils sont considérés comme des membres de gangs terroristes.

Alix Israël