Nouvelle journée de manifestation des employés du CNE devant les locaux du MTPTC

Les employés du Centre National des Équipements ont organisé une nouvelle journée de manifestation devant les locaux du MTPTC. Leur revendication reste la même : le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire.

Définitivement, les employés du Centre National des Équipements (CNE) n’entendent pas lâché prise, même après les récentes déclarations du ministre des Travaux Publics Transports et Communications, Raphaël Hosty, assurant qu’il sera difficile de répondre à leur revendication.

Après le sit-in organisé lundi dernier, les employés de l’institution publique ont une nouvelle fois foulé le macadam ce jeudi devant les locaux du Ministère des Travaux Publics Transports et Communications (MTPTC), à Delmas 33, pour réclamer le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire.

Les employés protestataires du CNE ont dressé des barricades au niveau de l’axe routier qui donne accès à l’édifice logeant le MTPTC. Ils étaient environ une vingtaine.

Cette nouvelle journée de manifestation intervient deux jours après que le ministre des Travaux Publics Transports et Communications, Raphaël Hosty a laissé entendre qu’il serait difficile de régulariser la situation salariale du Centre National des Équipements (CNE), démantelé par l’ancienne administration du Premier ministre, Dr Garry Conille.

Les nombreux matériels roulants du Centre National des Équipements (CNE) ont été transférés au Ministère de la Défense ainsi que plusieurs de ses employés. 

Lors de son intervention dans la 11e édition des « Mardis de la Nation », le ministre Hosty avait laissé entendre que le Centre National des Équipements (CNE) n’est plus opérationnel, et qu’on doit désormais tourner la page. Une déclaration qui risque d’aggraver encore plus la situation.

Après cette nouvelle journée de manifestation, les employés protestataires du Centre National des Équipements (CNE) n’entendent pas lâché prise. Ces derniers assurent qu’ils resteront dans la rue afin d’obtenir gain de cause.

Alix ISRAËL