Sécurité, économie, élections : le Premier ministre haïtien en visite officielle aux États-Unis
Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a quitté le pays ce vendredi pour les États-Unis dans le cadre d’une mission officielle visant à renforcer la coopération avec Washington sur les enjeux cruciaux de la sécurité, de la relance économique et du processus électoral.
Ce déplacement s’inscrit dans une volonté de mobilisation diplomatique de la part de l’Exécutif haïtien, qui cherche à obtenir un soutien international face à une situation nationale marquée par l’instabilité sécuritaire et des perspectives institutionnelles fragiles.
Le chef du gouvernement rencontrera plusieurs responsables américains afin de faire progresser les discussions sur des partenariats ciblés.
Une délégation resserrée pour des enjeux lourds
La délégation, composée de quatre personnes, reflète la nature stratégique de cette mission :
• Alix Didier Fils-Aimé, Premier ministre ;
• Mario Andrésol, Secrétaire d’État à la Sécurité publique ;
• Guerly Leriche, Conseiller du Premier ministre ;
• Amos Dorival, agent de sécurité rapprochée.
Le renforcement des capacités de la Police nationale, la stabilité institutionnelle et le redémarrage économique figurent parmi les points centraux à l’agenda de cette visite, dans un contexte où la communauté internationale se montre de plus en plus disposée à accompagner Haïti, à condition d’une feuille de route claire.
Une séquence diplomatique décisive
Ce voyage intervient dans la foulée de la visite d’une délégation du Sénat américain à Port-au-Prince en juin dernier, et pourrait marquer une étape importante dans la redynamisation des liens entre les deux pays. Il s’agit également pour le gouvernement haïtien d’obtenir une aide technique et logistique, notamment pour soutenir l’organisation d’élections crédibles à moyen terme.
Le retour du Premier ministre est prévu pour le 17 juillet 2025. Le gouvernement assure qu’il reste à l’écoute des préoccupations nationales et engagé à conduire le pays vers plus de sécurité, de stabilité et de légitimité démocratique.
Emmanuel Louissaint
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