États-Unis : Trump prolonge pour la troisième fois le délai d'interdiction de TikTok

Le Président américain Donald Trump a signé jeudi un décret pour prolonger pour la troisième fois le délai d’interdiction de TikTok sur le territoire américain.

Si l’avenir de TikTok reste encore incertain sur le long terme aux États-Unis, le Président américain fait tout son possible à chaque fois pour maintenir l’application chinoise. Cette dernière fait l’objet d’un éventuel bannissement sur le territoire américain si sa société mère, ByteDance, basée à Pékin ne vend pas sa branche américaine accusée d’utiliser les données et la vie privée des utilisateurs pour le compte de l’espionnage.

Pour une troisième fois depuis son entrée en fonction, le Président américain Donald Trump a signé jeudi un décret pour maintenir TikTok en activité aux États-Unis pendant 90 jours supplémentaires. Une mesure visant à accorder à l’administration de la plateforme plus de temps pour négocier un accord visant à placer sa branche aux États-Unis sous propriété américaine.

Quelques heures après avoir adopté la mesure, c’est le locataire de la Maison Blanche qui a dévoilé jeudi après-midi le décret exécutif sur sa plateforme Truth Social.

En réaction, TikTok a félicité Trump d’avoir pris cette décision au profit de plus de 170 millions d’utilisateurs américains et 7,5 millions d’entreprises américaines qui dépendent de la plateforme.

« Nous sommes reconnaissants du leadership et du soutien du président Trump pour garantir que TikTok continue d’être disponible pour plus de 170 millions d’utilisateurs américains et 7,5 millions d’entreprises américaines qui dépendent de la plateforme alors que nous continuons à travailler avec le bureau du vice-président Vance », a déclaré la société dans un communiqué.

Pour l’instant, TikTok continue de fonctionner normalement aux États-Unis après l’interruption surprenante la première fois que la plateforme allait être bannie aux États-Unis. 

Cependant, après trois prolongation du délai d’interdiction, les géants de la technologie Apple, Google et Oracle ont été persuadés de continuer à proposer et à soutenir l’application, à la promesse que le ministère de la Justice de Trump n’utiliserait pas la loi pour demander des amendes potentiellement élevées à leur encontre.

Alix ISRAËL