Les États-Unis annoncent leur retrait de l'UNESCO

Les États-Unis ont annoncé ce mardi leur retrait de l’organisation culturelle des Nations, UNESCO. L’annonce a été faite par une porte-parole du département d’État.

Encore une fois, l’administration Trump ne se prive pas l’occasion d’éloigner les États-Unis des organismes internationaux, dont ceux des Nations Unies. Après avoir longtemps critiqué l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), les États-Unis ont annoncé mardi leur retrait de l’agence onusienne qui intervient dans le domaine culturel.

« L’implication continue au sein de l’UNESCO n’est pas dans l’intérêt national des États-Unis », a expliqué Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, dans un communiqué, après avoir fait l’annonce.

Selon Mme Bruce, l’UNESCO a maintenu une focalisation sur les Objectifs de développement durable de l’ONU, un programme mondialiste et idéologique pour le développement international en contradiction avec la politique étrangère America First. Elle a aussi accusé l’organisation culturelle des Nations Unies de promouvoir des « causes sociales et culturelles qui divisent » 

La décision de retirer les États-Unis de l’UNESCO intervient dans un contexte marqué par une tension croissante depuis plusieurs années entre les États-Unis et l’organisme des Nations Unies, siégeant à Paris. 

Dans un premier temps, plus précisément lors du premier mandat du Président Donald Trump, les États-Unis s’étaient retirés de l’agence onusienne avant que l’administration Biden ne leur réintègrent. La nouvelle décision entrera en vigueur à la fin de l’année prochaine.

L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) est surtout connu pour avoir inscrit plus de 1 200 sites au patrimoine mondial depuis 1972. L’organisme de l’ONU détient également une liste détenant plus de 780 patrimoines culturels immatériels, dont la soupe joumou issue de l’art culinaire haïtienne en fait partie.

L’agence onusienne est aussi connu pour ses financements de programmes éducatifs et ses nombreuses oeuvres en ce qui a trait à la promotion de l’éducation sexuelle, de l’alphabétisation, l’égalité des femmes, l’eau potable, mais aussi la protection des océans et l’éthique de l’intelligence artificielle.

Alix ISRAËL