P. Diddy déclaré non coupable de trafic sexuel et d'association de malfaiteurs

Le magnat du hip-hop Sean « P. Diddy » Combs a été reconnu mercredi non coupable de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, mais il est déclaré coupable de transport de personnes à des fins de prostitution.
On arrive presque à bout d’une épisode qui a secoué l’industrie musicale ainsi que plusieurs autres aux États-Unis après que Sean « P. Diddy » Combs a été reconnu ce mercredi 2 juillet non coupable de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, un crime passible de la prison à vie. Toutefois, le rappeur américain est déclaré coupable de transport de personnes à des fins de prostitution, ce qui pourrait lui valoir vingt ans de prison.
Les douze jurés avaient commencé à délibérer lundi et s’étaient accordés mardi 1er juillet sur des verdicts pour quatre des cinq chefs d’accusation, après des semaines de témoignages et de plaidoiries musclées. Ce mercredi, ils se sont entendus sur le dernier chef d’accusation.
Dans la foulée des décisions du juge Arun Subramanian qui devra encore statuer de la peine de P. Diddy, l’avocat de ce dernier Marc Agnifilo a demandé à ce que le chanteur et producteur puisse être libéré sous conditions car absout des chefs d’accusation les plus importants. Il a pris l’engagement de remettre son passeport et de déposer une caution d’un million de dollars.
De son vrai nom Sean Combs, « P. Diddy » était accusé d’avoir forcé des femmes - à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu’il se masturbait ou filmait. Et aussi d’avoir mis en place un réseau criminel pour organiser ces marathons nommés « freak-offs ».
Les accusations ont été portées par sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de « Jane ».
En 2023, son ex-compagne Cassie a porté plainte contre lui au civil pour un viol remontant à 2018. Elle a accusé le rappeur d’avoir eu un « comportement violent » et « déviant » durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. Une affaire qui s’était pourtant réglée en 24 heures, « à l’amiable », selon un accord confidentiel, mais qui a fini par être portée par devant le tribunal de Manhattan après que d’autres plaintes ont déposées.
Alix ISRAËL
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