Haïti : les réactions s'enchaînent après les sanctions des Nations-Unies contre des groupes criminels

Après que les Nations-Unies ont imposé des sanctions contre les groupes terroristes « Viv Ansanm » et « Gran Grif » qui terrorisent quotidiennement la population haïtienne, le porte-parole de la frange minoritaire de l’Accord du 21 Décembre, Me André Michel a salué cette décision.

Alors que les gangs armés ont maintenu un climat de violences permanent en Haïti, leur statut change, et se sont vus imposés des sanctions. S’ils étaient perçus comme des réseaux criminels ; maintenant, plusieurs d’entre eux sont considérés pour les États-Unis et la République Dominicaine comme des groupes terroristes. Une position qu’avait pris bien avant des organisations politiques en Haïti. C’est le cas de l’Accord du 21 Décembre, représenté au Conseil Présidentiel de Transition (CPT).

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a imposé mercredi des sanctions contre les gangs armés terroristes « Viv Ansanm » et « Gran Grif » qui terrorisent quotidiennement la population haïtienne. Quelques heures après l’annonce de ces mesures restrictives prise par l’organisme de l’ONU, le porte-parole de la frange minoritaire de la coalition politique, Me. André Michel a salué la décision.

« Les sanctions imposées contre les groupes criminels VIV ANSANM et GRAN GRIF par le Conseil de Sécurité de l’ONU représentent un pas dans bonne direction.» a-t-il écrit sur son compte X.

« Ces sanctions ferment la porte à toute possibilité de négociation avec ces voyous » a ajouté l’homme de loi, tout en soulignant qu’il faut les « éliminer ».

À noter que les sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies interviennent plus d’un mois après que le Département d’État américain a classé les mêmes groupes armés concernés au rang de réseaux terroristes transnationals et internationals. Une décision que l’homme de loi avait défendu, et continue d’appuyer.

Alix ISRAËL